24 Mars 2021
Je fais ma préparation militaire parachutiste. Un officier, avec le grade de capitaine, vient au Chesnoy plusieurs samedi après-midi pour nous expliquer et nous apprendre à atterrir sans mal et à nous éjecter correctement de la porte d'un avion.
Vient le jour du premier saut...
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Dernier préparatif avant le service militaire, je passe chez le coiffeur. Je sais pourtant que j'ai peu de chance de voir ma barbe respectée. Je suis propre et net quand je prends le train à Carcassonne pour Castelnaudary où je rejoins le 8ème régiment de Parachutistes d'Infanterie de Marine.
Bien entendu, la première chose qu'il m'arrive...
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L'exercice de saut à la tour de départ est à recommencer trois fois. Dernier défi, lancé à ta propre trouille. La sensation de chute est terrible avec l'estomac qui remonte. Une fois cette redoutable épreuve terminée, ton passage dans la caste "supérieure" est quasiment effectué. Le saut d'avion par lui même n'est plus qu'une formalité. Surtout pour ceux d'entre nous qui avions déjà sauté. « Sauté pour de vrai. »...
Lire la suite...30 Avr. 2021
Depuis Septembre 1963 je n'ai plus de souci. Et pour cause je suis incorporé au 8ème RPIMa. L'armée, bonne fille, s'occupe de tout. Elle pourvoit à mon habillement, à mon alimentation en veillant qu'elle ne soit ni trop sucrée ni trop grasse, à ma forme physique en me proposant des séances quotidiennes voire biquotidiennes de sport. Elle s'occupe de mon hygiène en me proposant au minimum une douche journalière. Elle fait très attention à mon look en me faisant passer sous la tondeuse, maniée avec l'énergie d'un gaillard qui devait être maréchal ferrant dans le civil. Si par mégarde, ma famille avait manqué à mon éducation civique, « l'ost » moderne, allait me rappeler très vite qu'il convenait de saluer et de se présenter en ayant un regard direct avec son interlocuteur et qu'il convenait de tenir et de garder la tête haute...
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15 Avril 1965.Il est 16 h et il vient de pleuvoir à Cotonou lorsque l'avion se pose.
Le tarmac est transformé en sauna. Dans mon costume de "chez Manuel", couturier parisien pour les "gogos" qui partent pour la première fois dans les pays chauds, je n'ai pas encore passé la douane que j'ai déjà de la bourbouille. Ce sera d'ailleurs la première et la dernière fois car j'avais toujours entendu Maman m'expliquer « Une douche à l'eau de pluie et, disparue la bourbouille ». L'expérience des autres n'est pas toujours un peigne pour les chauves........
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Notre logement provisoire se trouve en face de l'école communale. Le soir quand nous voulons prendre le frais et que nous nous asseyons devant la maison, les enfants s'approchent et petit à petit deviennent de moins en moins farouches. Jusqu'à venir nous caresser les cheveux ou les poils des bras. Nous sommes étranges pour eux qui sont presque toujours glabre...
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Quand nous arrivons dans le pays qui nous accueille, nous n'avons pas de projet et pas de directive.
Mais nous avons une recommandation : Être à l'écoute.
Et une obligation : Construire avec la population une maison qui leur reviendra après le départ de la dernière équipe.
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Cela fait une semaine que nous sommes arrivés à Cotonou. Nous avons fait la connaissance de la capitale économique du pays. Le père Piquelin nous a aidé dans cette première approche.
Une semaine plus tard au volant d'une 2 CV toute neuve nous débarquons Georges et moi à Avrankou gros bourg sans charme au milieu d'une forêt de palmiers à huile...
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Dès que l'on commence à mériter leur confiance et leur amitié, les paysans viennent assez volontiers nous demander de les dépanner. Quelquefois ils abusent. A nous de déterminer le bien-fondé de la demande.
Ce jour-là, c'était un dimanche juste en début d'après-midi...
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Notre programme de travail comprend la construction de notre propre logement d'après nos propres plans. Cela doit être fait en collaboration avec le village d'accueil. Mains blanches et noires réunies. En contrepartie la maison sera plus tard la propriété du village. (Elle deviendra dispensaire vétérinaire)...
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Une nuit, en pleine fête vaudou, les sorciers de la nuit, les «Zangbetos" sont de sortie.
Ils font tourner au-dessus de leur tête des bambous de calibres différents qui produisent des sons assez lugubres. Les femmes et les non-initiés sont interdits de sorties.
Je ne suis pas une femme, mais je ne suis pas initié. La curiosité l'emporte et je cherche à découvrir les dits "Zangbetos" qui sont très proches.
Ils semblent chercher à nous impressionner....
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A Cotonou tout le monde connaît le garage "Nègre". Non il ne s'appelle pas «Noir» ou «Africain» ou encore «Dahoméen», il s'appelle Nègre. Il y a bien des gens qui s'appellent «Blanc», «Petit» et même «Ducon» si l'on croit Prévert. (Référence faite au poème de Prévert «Un homme s'appelle Ducon»)
M. Nègre est le patron du plus grand garage de la ville, spécialisé dans la marque Citroën...
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Entre Porto-Novo et Avrankou il faut passer par Adjarra. C'est un gros bourg qui a deux spécialités. Son marché et ses couvents de féticheurs.
Le marché est le plus grand marché d'Afrique dit-on. On y trouve de tout. Des fruits, des légumes, de la viande fraîche ou boucanée, du poisson. C'est un marché africain absolument authentique. Mais il est surtout remarquable par la possibilité de s'y fournir en gris-gris de toutes sortes...
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